lundi 13 juin 2016

ISTA : LA MANIFESTATION DES ÉTUDIANTS, TÉMOIGNAGE


Les étudiants de l’institut supérieure des techniques appliques (ISTA) ont manifestés contre la détention d’un de leur, arrêté depuis mercredi 25 mai 2016 au commissariat de la maison communal de Barumbu.

J’ai abordé une Damme travaillant dans le service de budget contrôle qui a acceptée de témoigner sous anonymat « l’étudiant était arrêté dans l’enceinte même de l’ISTA avec des tracts faisant appel aux étudiants à participer à la marche de l’opposition du vendredi 27 mai 2016 passé. Saisis de la situation le DG (Directeur général de l’ISTA) a commis l’imprudence de le déférer à la maison communal de Barumbu. Ayant appris la nouvelle, les étudiants ont arrêté les cours et se sont rassemblées devant l’ISTA brulant des pneus et des voitures en signe de protestation.
Cherchant à les disperser, la police à tire en l’air et a utilisé des gaz lacrymogènes c’est alors qu’il eu affrontement entre policiers et étudiants, le boulevard aérodrome se transforma en véritable champ de bataille, un immeuble saccagé parce qu’il logeait un étranger (d’origine indienne) qui filmai le déroulement des événements d’après quelques étudiants. L’étudiant arrêté a été libéré et présenté devant ses camarades mais cela n’a pas mis fin aux désordres jusqu’a l’intervention des éléments de la police chapotés par le Général KANYAMA qui a essayé de calmer la situation  mais la tension a persistée jusqu’après deux jours ».

A cet effet j’appelle au sens élevé de responsabilités de la part de nous, étudiants premièrement, appelés à diriger demain ce pays, faisons preuve de beaucoup de retenu et cherchons à résoudre nos problèmes avant tout par le dialogue sinon nous perpétuons les antivaleurs et  l’avenir sera toujours sombres pour notre pays. Ensuite, la police de notre pays a tout intérêt à revoir ses manières dans la répression des manifestations qui très souvent génèrent des affrontements, des dévastations même de l’extorsion et je penses que la réforme est indispensable pour construire une police digne de ce nom.
Je dirai qu’il est temps que les dirigeants des institutions académiques mettent en exergue les compétences et les qualités sur base desquelles ils ont été choisis par la hiérarchie et non user des méthodes pour toujours plaire au chef.